Commandes artistiques et citoyennes
Comment créer de nouveaux usages de l’espace public ?
2011 (commande arrêtée en phase étude)
Une commande artistique de décideur·ses, gestionnaires et usager·es du quartier du Bois Fleuri, Lormont (33), dans le cadre d’une action Nouveaux commanditaires
Alain Bublex
Le Bois Fleuri
PRODUCTION & MÉDIATION
ASSOCIATION POINTDEFUITE
PARTENARIATS & SOUTIENS
Fondation de France, Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine, Ville de Lormont
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Rencontre des commanditaires et de l'artiste Alain Bublex
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Rencontre des commanditaires et de l'artiste Alain Bublex
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Esquisse du projet par Alain Bublex
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Esquisse du projet par Alain Bublex
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Esquisse du projet par Alain Bublex
Les Nouveaux commanditaires
Dans le cadre de la rénovation urbaine de la ville de Lormont, le quartier Bois Fleuri fait partie des sites retenus par l’ANRU (l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine. En 2011, la démolition de deux tours permet une restructuration totale du quartier et notamment la création d’une nouvelle rue, la rue des Arts.
Dans le projet d’aménagement de cette rue, une place a été réservée pour l’installation d’une œuvre d’art « à valeur d’usage ».
Dans ce contexte, un groupe, composé de décideur·ses et gestionnaires du quartier ainsi que d’habitant·es, se forme afin de s’interroger sur l’appropriation de l’espace public par ses usager·es.
Les commanditaires soulignent le besoin de création et souhaitent un regard artistique qui interroge l’avenir. Ils veulent une œuvre qui marque un nouveau temps pour ce quartier, une œuvre « de fondation ». Cette œuvre devra susciter le questionnement et le débat de manière ludique et joyeuse, provoquer une expérience, faire en sorte que les spectateur·ices deviennent acteur·ices et activent l’œuvre, quotidiennement ou sous la forme d’un rituel.
Alain Bublex
Alain Bublex, né à Lyon en 1961, vit et travaille à Paris.
Il entame sa carrière en tant que designer industriel chez Renault avant d’embrasser une carrière d’artiste. Alain Bublex conçoit le processus artistique comme un travail qui agit sur le réel pour le transformer et la galerie ou le musée comme une plateforme dont il se sert pour montrer ce processus au public.
Son œuvre s’intéresse principalement à la ville, à l’urbanisme et au paysage, mobilisant des médiums variés : maquettes, dessins, schémas, installations et photographies.
De nombreuses expositions ont été consacrées à Alain Bublex depuis 1992, qui figure par ailleurs dans les collections publiques du Centre national des arts plastiques, du Centre Pompidou – musée national d’art moderne, du Musée d’art moderne de la Ville de Paris, du Musée d’art contemporain du Valde-Marne ou encore, notamment, de plusieurs Fonds régionaux d’art contemporain.
L'œuvre
À partir du cahier des charges des commanditaire, Alain Bublex propose une œuvre prenant la forme d’une sculpture composée de volumes géométriques simples, dont les proportions font écho à l’architecture du quartier nouvellement restauré.
Pensés pour être utilisables à la manière de meubles ou d’éléments de mobiliers urbains, les volumes sont une proposition à être investis physiquement par les habitant·es et les passant·es.
La sculpture définit ainsi un espace abstrait où il est possible de prendre place. Un endroit où être, où prendre position. Tournée vers la rue, elle ouvre d’un même mouvement la possibilité d’être considérée comme une scène, un lieu d’expression publique.
La probabilité que la sculpture devienne le support de dessins muraux est intégrée à la proposition de l’artiste. Le dessin des volumes prend en compte cet usage associé aux formes de l’espace public qui les fait devenir aussi les cimaises d’une expression plastique. L’œuvre se doit d’être repeinte régulièrement, transformant l’accueil de cette pratique artistique en une sorte d’exposition temporaire.
À partir d’une sculpture composée de volumes simples et abstraits, Alain Bublex souhaite donc transformer le coin de la rue des Arts en un espace accueillant différentes pratiques artistiques (performatives ou plastiques), aussi bien que différents usages de l’espace public (parler, jouer, attendre etc).
Toutefois, cette commande est restée en phase d’étude. La réflexion autour de l’aménagement urbain n’était pas suffisamment abouti pour qu’une œuvre d’art puisse s’y implanter.